Comment optimiser son temps entrepreneur
KPI, ROI, CA, prévisionnel, projet passé, projet en cours, innovation à venir… Rendre compatible l’ensemble des indicateurs sous jacents à son activité consiste généralement, pour l’entrepreneur(e), à jongler avec une multitudes des tableaux de bord et autres outils de reporting, chacun soumis à leur propres règles et à leurs propres échéanciers.
L’entrepreneur(e) est souvent débordé. Son temps est une denrée rare, à préserver, à optimiser. Cela spécialement s’agissant d’une startup, mais pas seulement. Toute PME voire ETI investissant dans la recherche, le développement ou l’innovation devra rationaliser son « temps entrepreneur », en particulier concernant ses divers supports en matière de prévisions et de rapports d’activité. Au bas mot, en cas d’innovation, il ou elle devra d’abord calculer, développer puis maintenir son modèle économique et son business model tout en y intégrant au fur et à mesure leurs résultantes empiriques, à savoir sa trésorerie réelle, son bilan et les impacts juridiques et social de l’ensemble. Vu comme ça, rien de plus normal. Pourtant, quand on cherche à en récapituler une liste plus ou moins exhaustive, ça s’accumule très rapidement : Comptes prévisionnels et plan de financement Demande et rapports d’aides et de subventions publiques Road map technique Rapport R & D Veille concurrentielle et marchés Plan marketing et commercial Plan de trésorerie, comptabilité réelle et analytique Suivi juridique et social …/…
Ces documents proviennent tout à la fois du secteur commercial et marketing, du secteur technique concerné par l’innovation, mais aussi du juridique, du financier, des partenariats, des ressources humaines, etc. N’en jetons plus, il s’agit d’un domaine stratégique englobant par construction la totalité des ressources et des emplois de la Société. Le temps entrepreneur peut il être optimal ? Le temps entrepreneur est à optimiser face au temps consacré par les équipes internes et les prestataires externes avec une remontée des informations synchronisée et intégrée. Avec une remontée synchronisée et intégrée des informations, les passerelles sont nombreuses et naturelles entre les secteurs concernés, sous réserve d’une fluidification de la circulation de l’information. C’est pourquoi il convient de mettre en oeuvre un tableau de bord synthétique et évolutif au plus tôt. Le plus ouvert possible, il devra intégrer au gré des développements futurs de nouveaux indicateurs mais également consolider le passé, après chaque exercice en particulier.